En lançant le 22 janvier 1994 le premier
numéro "Gérardmer-Fantastica", journal fantastique des Géromois,
pouvions-nous imaginer la fantastique épopée qui allait suivre ? Aujourd'hui, avec ce
quarantième numéro, coïncide le lancement de la cinquième édition.
Comment donc ne pas se souvenir de ces moments privilégiés qui correspondent au
lancement d'une "sacrée aventure" ? Et je tiens ici à remercier Maurice Yung
d'en avoir été dès le départ le défenseur et le maître d'oeuvre.
Pour la cinquième édition, pas de révolution, mais des innovations, dans la continuité
amplifiée des quatre précédentes éditions.
Bien sûr, nous ne raterons pas le rendez-vous symbolique du "5", puisque cinq
ans, c'est un anniversaire qui consacre un tournant vers l'avenir. Tous les ingrédients
de la fête vont être sollicités dans les heures à venir : l'association géromoise et
ses six cents bénévoles, l'équipe du Public Système Cinéma, concepteur du festival,
la coordination générale et le bureau de presse, les partenaires et bientôt le public
et les médias.
Après le fantastique succès de "Scream" primé en 1997 à Gérardmer, le nom
de notre festival se devait donc d'évoluer vers un titre plus évocateur : "le
Festival de Gérardmer-Fantastic'Arts". Car si c'est bien un carrefour des Arts
fantastiques, c'est aussi le Festival de Gérardmer. Nous le souhaitons si fort, que c'est
désormais écrit en haut de l'affiche.
Nous avons besoin de vous toutes et de vous tous, pour renouveler une fois encore le pari
du festival (28 janvier au 1er février 1998).
Merci de répondre présent car nous avons besoin de toutes les bonnes volontés.
Pierre Sachot, Président de l'association
LES PARTENAIRES : LE POIDS DE LA FIDELITE
On dit souvent que l'argent est le nerf de la guerre. Pour organiser un festival, comme pour toute grande manifestation publique, au delà de l'implication financière des traditionnels sponsors, il faut que ces collectivités et des sociétés adhérent au projet. A Gérardmer, dès le départ, ces derniers ont souscrit immédiatement au concept, entraînant dans leur sillon, l'énergie nécessaire et la force créatrice de leurs entités. Au premier noyau constitué par les Centres E. Leclerc, Pepsi, le Conseil Régional de Lorraine, la Ville de Gérardmer, le Conseil Général des Vosges, s'ajoutent des marques prestigieuses, comme Giraudy, Seita, TAT, Thiriet, France Telecom et combien d'autres dont vous pouvez découvrir le nom dans la liste des partenaires. Sans oublier la forte implication de groupes comme celui des hôteliers restaurateurs de Gérardmer, le Lycée Hotelier, Linvosges, le Domaine Skiable, etc... Chacun à sa manière a apporté sa pierre à la construction du festival et à sa perennité. Plus que des sponsors, ils sont devenus des amis, des conseils, bref des partenaires. Dans le très noble sens du terme.
Durant vingt et un ans, le festival a porté le nom de sa ville d'accueil. Depuis son arrivée à Gérardmer, il a subi un toilettage nécessaire pour quitter le "tout gore" et endosser l'habit de carrefour des fantastiques. Son premier nom fut "Fantastica", puis Fantastic'Arts et enfin Festival de Gérardmer-Fantastic'Arts. Une progression qui a largement tenu compte de son immersion totale en terre gérômoise. Enfin la très bonne carrière du film "Scream", primé en 97 à Gérardmer (qui a bénéficié d'une campagne de promotion importante avec en haut de l'affiche l'inscription "Festival de Gérardmer"), est pour une grande part, dans notre volonté d'afficher nos ambitions, dès 1998.
Cinq ans, c'est effectivement un anniversaire à commémorer. Ce n'est pas encore une longue épopée, tout juste une superbe chevauchée. Mais déjà la tradition orale ne suffit plus à mémoriser les superbes moments d'enthousiasme ou de doute. Il faut donc se souvenir que rien n'est jamais gagné d'avance. Qu'il a fallu convaincre, séduire, apprendre. Des premières réunions sur une table de café au bureau du boulevard Kelsch, des premiers communiqués, au grandes réunions de presse. Les premiers fichiers écrits à la main, la recherche des implantations dans Gérardmer, la neige qui tombe trop tôt ou trop tard, les invités qui se défaussent et d'autres encore plus prestigieux qui tombent du ciel. Le découragement de début de festival, la folie de fin de semaine. Et puis ces "merci" qui finissent par affluer et cette adhésion populaire et médiatique. Nous avons chacun en tête ces grands moments. Le journal est là pour les recueillir. C'est à vous de jouer.
On pourrait m'appeler "bénévole" ou "volontaire", je suis les deux à la fois. Je fais partie de ces six cents personnes venues de toute la France, mais principalement de Gérardmer, des Vosges et de Lorraine. Chaque année, je ne peux pas manquer ce rendez-vous. Je suis chauffeur, hôtesse, je prépare les sandwiches, je surveille les entrées et sorties des salles, je construis la "célèbre fresque" qui se réflête dans le lac, j'accueille les festivaliers, je distribue le journal. Et j'en oublie car les tâches sont si nombreuses. C'est parfois ingrat d'attendre dans le froid que les derniers spectateurs quittent la salle, j'en veux au monde entier d'être dans un bureau à préparer les places du dîner de gala, sans pouvoir me mêler au célébrités qui ne font même pas attention à moi. Mais le principal, c'est que je sais que sans moi, le festival ne serait pas le même et que nous comptons tous les uns sur les autres pour que la prochaine édition puisse avoir lieu. Alors je suis pleinement satisfait d'être un bénévole volontaire.
Plus qu'un simple festival avec des projections de films, le Festival de Gérardmer est un véritable carrefour des arts fantastiques. Les arts plastiques : sculpture et peinture; la Bande dessinée, les animations dans la rue, dans les cafés, dans les lieu de vie, la littérature, les longs et les courts métrages, la vidéo et les clips (les enfants ne sont pas oubliés). La musique, les rétrospectives, les hommages, les stars, les metteurs en scène, les distributeurs, les professionnels, le multimédia. Sans oublier les epositions thématiques comme le chocolat, la flamme postale et bien sûr les produits dérivés. De quoi rendre heureux 200.000 visiteurs en cinq jours.
Il y avait du ténèbreux dans la première affiche de 1994. Du rouge et noir avec des bois de cerf peuplés de mains et un oeil surmonté d'un dernier quartier de lune qui inondait le lac. En 1995, le bleu domine et la neige blanche s'éclaire sous la pleine lune et toujours le lac entouré de forêt. 1996 permet de sortir de l'ombre et la boule de feu éclate au coeur de l'affiche. Les cornes sont flamboyantes, l'oeil grossit à vue d'oeil et les forêts sont encore inquiétantes. 1997, l'oeil rouge est omniprésent avec de nouveau un dernier croissant de lune qui l'entoure au dessus de forêts plus accueillantes. 1998, l'éclair sortira du lac et le cyclone éclatera au grand jour, annonçant des lendemains encore plus magiques et plus forts. Mais Michel Landi, l'artiste à qui nous devons depuis le début ces magnifiques affiches, paufine dans le secrêt de son atelier, les dernières ivresses du colori. Réponse le 7 novembre, lors de la conférence de presse.
Chaque année, courant octobre, l'association du festival du film fantastique se réunit. Pierre Sachot, le troisième président (qui en sera à son troisième festival en cette qualité) avait tout lieu d'être satisfait en présentant les comptes 97 et en donnant les grandes perspectives à venir. Une bonne cinquantaine de membres étaient présents ce jeudi 23 octobre à l'Espace Tilleul. Une délicieuse occasion pour se retrouver de manière "légale et rituelle", mais qui donne toujours lieu, à l'issue de la rencontre, à un sympathique pôt de l'amitié. Et un véritable démarrage pour la nouvelle édition.
Le film fantastique n'est pas un art mineur. Il
est souvent américain, parfois espagnol, japonais, et à notre goût pas assez souvent
français. De Mélies à Lucas, il a évolué, avec notamment l'arrivée des nouvelles
techniques de cinéma (comme les trucages, si souvent utilisés par des Spielberg ou
Coppola).
On lui doit quelques grandes pages du cinéma comme les "Dracula", "2001
Odyssée de l'Espace" et aussi l'engouement pour des séries comme " X
Files" qui draînent un tout nouveau public d'inconditionnels.
Pour faire un festival, au delà des spécialistes du fantastique, il faut aussi des
grands noms français et étrangers, du cinéma, de la télévision, de la littérature,
etc... On se souvient donc de ceux qui ont fait halte à Gérardmer: des acteurs et
comédiens comme John Malkovich, Rutger Hauer, Peter Coyote, Daniel Ceccaldi, Gérard
Jugnot, Mimie Mathy; de réalisateurs et metteurs en scène comme John Carpenter, Ken
Russell, Terry Gilliam, Marc Caro, Claude Chabrol; d'écrivains ou journalistes comme
Jacques Lanzmann, Piem; de chanteurs comme Moustaki, Florent Pagny, Dick Rivers, Marie
Laforêt. Sans oublier les vedettes du petit écran comme Nagui, PPDA, les stars des sit
com ("Cri Cri d'amour" et bien d'autres). Et pour finir celui qui a séduit deu
ou trois générations : Cap'tain Kirk du célèbre feuilleton "Star Trek" en la
personne de William Shatner.
Mille pardons de ne pouvoir citer les centaines de célébrités qui sont passées en
quatre ans.
En janvier 1994, nous écrivions "nous nous sommes souvent posés la question de savoir s'il était important d'avoir un journal du festival. La réponse vous l'avez devant vous... Vous dire que la parution sera régulière... Il est trop tôt pour le dire..." Quelques années après et quarante numéros plus tard, le journal est toujours là, ayant subi quelques toilettages nécessaires, parfois arride, souvent coloré, il a toujours essayé de refléter la vie du festival, ses préparatifs et les bilans. Il paraît en général en octobre, devient mensuel jusqu'à fin janvier (début du festival) pour devenir quotidien durant le festival, et s'arrête dans les tous premiers jours de février avec une édition spéciale bilan. Il pourrait paraître le reste de l'année, mais comme dit le dicton "Paris ne s'est pas fait en un jour et se construit encore". Le journal est distribué gratuitement à Gérardmer et envoyé à travers la Lorraine, la France et l'étranger. Son tirage est de cinq mille exemplaires. On se souvient des numéros illustrés par les invités en 95 et 96. En 1997, il a changé de couleur pour devenir plus gai. Le quarantième est un "bilan-présentation" que nous espérons informatif. Rappelons que nous comptons sur le plus grand nombre pour une distribution sur Gérardmer encore plus efficace.
Depuis sa création, le festival est organisé par un triumvirat. Une association gérômoise regroupant une quarantaine de membres, le Public Système Cinéma (concepteur également du Festival de Cognac et de Deauville), et une coordination générale à laquelle sera de nouveau rattachée le bureau de presse. Petit à petit, l'association s'est structurée en se dotant de bureau, de matériel informatique, d'une organisation rigoureuse qui a permis une structuration efficace au fil des années. L'association gère essentiellement l'organisation du festival, mais sait aussi ménager des moments conviviaux le reste de l'année. C'est une équipe qui se connaît bien et qui travaille de concert toute l'année. L'association, outre le bureau, le conseil d'administration et le comité eécutif est composée de diverses commissions qui sont : animation-décoration, vidéo, bénévoles, hébergement-restauration, transports, logistique, sécurité-gardiennage, tourisme-accueil-info, cinéma et secrétariat général. Et si vous passez par hasard boulevard Kelsch, cela bourdonne du matin au soir, et encore plus dès les premiers jours de janvier.
En moins de cinq ans, la notoriété s'est faite. Quelques sondages, (à travers, il est vrai, les personnes que chacun connaît individuellement en France et à l'étranger), confirment que l'on associe de plus en plus le festival du film fantastique, à Gérardmer. Bien sûr, on peut et on doit encore faire mieu. Mais ce qui plait à Gérardmer, que l'on surnomme la Perle des Vosges, petite ville d'une dizaine de milliers d'habitants, c'est la grande convivialité. Il semblerait que les festivaliers qui viennent ou reviennent, sont toujours considérablement frappés par la grande disponibilité des bénévoles, par la chaleur de l'accueil, la gentillesse qui se dégage. Et à ces signes, s'additionnent la neige généralement au rendez-vous, les parures de la ville au couleurs du festival, la vie nocturne et diurne et l'atmosphère de fête permanente. Il fallait ce creuset pour développer une alchimie du fantastique, version troisième millénaire.
Lionel Chouchan et son équipe sont toujours sur la brêche. Du Festival de Deauville (le cinéma américain) au festival de Cognac (le film policier), ils sont aussi au Japon et sur de nombreux "coups médiatiques". On les a connu à travers deux entités "Promo 2.000" et "Délires"; puis la galaxie s'est agrandie pour devenir "Le Public Système". On les retrouve au cotés de grands annonceurs; ils figurent parmi les grandes agences de relations publiques, de communication institutionnelle, de festivals, de spectacles, de concerts, mais agissent également dans la production (édition, audiovisuel, multimédia). Et ils sont bien entendu, localement fortement enracinés avec le Festival fantastique, à Gérardmer. Concepteurs du festival, ils apportent la programmation, le plateau d'invités et le tissu médiatique international et national. Durant le festival, c'est une grande partie de l'équipe qui plante son organisation à Gérardmer et qui oeuvre en synergie avec l'association locale et la coordination générale.
Cette année, pour la cinquième édition, la coordination générale et la presse se renforcent. Au côtés de Philippe Buron Pilâtre, qui retrouve après un an d'absence la coordination générale, travailleront Frédérique Mongel (assistante), Sophie Gaulier, chargée de la communication artistique avec Olivier Jourdanet et Bruno-Marie Dupuis pour l'élaboration des dossiers de presse, communiqués et autres. Se rajouteront, au cours du festival, des chroniqueurs, traducteurs, etc... Et comme on dit "y-a pu qu'à..."'.
L'Oeil rouge du festival a croisé, le 2 février dernier, les
yeux bleus effrayés de Drew Barrymore... Le jury du festival 97 venait de décerner le
Grand Pri à "Scream" également récompensé par le Pri "Première"
du public. Depuis lors, cette idylle entre "Scream" et le public n'en finit pas
de faire des heureux.
... Et nous serons bientôt deux millions de spectateurs français à avoir tremblé, ri
ou hurlé au fil des séquences de ce film qui marque le retour du talent de Wes Craven.
La recette est simple et pourrait être éculée, mais Craven, inoubliable créateur des
"Griffes de la Nuit" mèle au incontournables ingrédients du thriller, de
multiples références au classiques du cinéma d'épouvante; et alors qu'il tentait
auparavant de faire entrer ses personnages dans le réel, il joue aujourd'hui à faire
pénêtrer le réel dans ses fictions... Ainsi la présence d'images ou de bandes son de
Carpenter dans ce film de Wes Craven est elle de nature à totalement désarçonner le
spectateur -qui cherche subitement ses repères- et à porter l'angoisse à son paroxysme
!
Avec suspens, humour et sans violence gratuite "Scream" sert avec bonheur le
cinéma fantastique. Le jury 1997 présidé par Ken Russell avait décelé toutes les
qualités de cette réalisation et "Scream" est, sans aucun doute, le film
détonateur qui portera haut les couleurs du Festival de Gérardmer.
Sans être totalement précurseur dans ce domaine, le Festival a su se doter de moyens modernes de communication. Le serveur minitel remonte à la seconde année, le serveur vocal avait été initié la troisième année. L'introduction sur le "Net" (internet), quant à lui, a été réalisé en 1996, avec une totale refonte en 1997. Avec les milliers de brochures, les affiches, la presse audio, visuelle et écrite, la communication de bouche à oreille, et bien sûr le présent journal, le festival parcourt le monde à la vitesse de l'éclair. Pour tous renseignements, il faudra donc se reporter régulièrement au minitel et au serveur internet. Toutes les informations s'y trouveront (voir en fin les modes d'accès).
Il a fallu l'arrivée de "Scream" pour véritablement positionner le festival sur les grands écrans. Mais déjà, outre les rétrospectives et les hommages, le festival a toujours tenu à présenter en avant première des films importants. Ce fut le cas de "Demolition Man", de "l'Antre de la Folie", mais aussi "Strange Days". Un grand secret entoure le nom du film d'ouverture de 1998.
Au festival, on aime bien les chiffres. Alors à la manière de Prévert, citons pêle-mêle sur cinq ans : 300 festivaliers par an, ce qui donne1500 personnes et presque autant de journalistes, 200.000 eemplaires de journaux "Gérardmer Fantastic'Arts", 400.000 brochures, di dîners de gala d'ouverture et de clôture, 7.000 lits occupés, 3.000 bénévoles, plus de 600.000 visiteurs dont 150.000 spectateurs en salles, des kms de cables électriques, téléphoniques, de banderoles publicitaires, et pratiquement cinq fois le Tour de la Terre par les voitures "tai" du festival. Trente kilos de retombées presse, des films, des "tonnes" de rushes, des milliers de mètres de bobines son. Il n'y a que les heures de sommeil (en négatif) des bénévoles et membres de l'organisation que l'on ne comptabilise pas encore. De quoi perdre la tête... Bien entendu, nous avons tenu compte dans nos chiffres, des estimations de la prochaine édition.
La disposition générale des salles ne devrait pas évoluer, ni le coeur du festival (films, courts et longs métrages, arts plastiques, B.D, littérature, etc...). Quant au prix d'entrées dans les salles, ils ne devraient pas beaucoup changer, notamment pour les forfaits. Des surprises sont par contre à attendre, côté multimédia, expositions et bien entendu chez les festivaliers. Un festival qui aura le même corps, mais avec des saveurs, des odeurs et des images nouvelles. De quoi perdre patience; mais reprenons ensemble notre souffle, inutile de demander en octobre, plus de précisions, car cela vient toujours tout doucement... jusqu'au 15 décembre et après par rafales... dès le début de l'année. Il en va ainsi des stars, des films et des disponibilités de tout ce petit monde. Pas encore l'heure de glaner le grand scoop, malheureusement.
Le Festival de
Gérardmer-Fantastic'Arts Journal fantastique des Gérômois Association du festival : 4 boulevard Kelsch BP 105 - F-88400 Gérardmer Tel.: 03.29.60.98.21 Fax : 03.29.60.98.14 Minitel : 36.15 Fantasticarts Serveur Internet : http://wsf.net/gerardmer-fantastic-arts E-Mail : fantastic-arts.gerardmer@wanadoo.fr |
Directeur de la Publication : Pierre Sachot Rédacteur en Chef : Philippe Buron Pilâtre Rédaction : Bruno Marie Dupuis, Frédérique Mongel Création, infographie : Sophie Gaulier, Olivier Jourdanet Impression : Marchal à Gérardmer Bimestriel Prix de vente : 5F le numéro (distribution gratuite à Gérardmer) Abonnement à l'année : 80F (soit 11 journaux au total, frais de port inclus) |